Évaluez-vous la performance intuitivement ?

La nature est ainsi faite que l’on a des avis, des opinions, des évaluations portant sur les personnes construites à partir de faits, propos, interactions avec elles, formant une vision positive ou négative.
Cette vision est fondamentalement subjective, car nous retenons essentiellement ce qui vient corroborer nos premières impressions.
« La première impression est toujours la bonne…surtout si elle est mauvaise » formule synthétique d’Henri Jeanson, est souvent appliquée dans les faits.
Ainsi, l’évaluation que nous faisons intuitivement des personnes conditionne celle que nous étayons et construisons ensuite avec des faits, des observations, des analyses.
L’impression globale donne le cadre qui borne le portrait.
Les évaluations intuitives gouvernent les évaluations objectives. C’est pourquoi il advient fréquemment que l’auto-évaluation soit décalée de l’évaluation d’autrui. En clair, évalué et évaluateur ne partagent pas les mêmes impressions et cela parce non seulement ils retiennent des faits différents, mais parce qu’ils ont, souvent, à la base une évaluation intuitive différente.
Pour ce qui est des évaluations négatives, se souvenir que « qui veut noyer son chien l’accuse de la rage » mais aussi que « Ce n'est pas en battant ton âne que tu en feras un cheval. »

Pour ce qui est des évaluations positives, se souvenir que « La vérité est fille de discussion, non pas fille de sympathie. » (Gaston Bachelard), mais aussi que « La justice qui n'est pas rendue avec sympathie est la plus cruelle des injustices. » (Anatole France)

Alors, avant de procéder à son auto-évaluation ou à celle d’un tiers, un petit exercice d’anticipation de la pensée intuitive peut-être utile.

Deux tableaux construits avec l’acrostiche du mot performance rassemblent l’une des qualités l’autre des défauts liés à la pensée intuitive sur la performance.
En choisissant « spontanément » d’accorder ces qualités et /ou défauts à la personne évaluée (ou à soi), on obtient un score prédictif de l’évaluation de la performance.



* Oblativité = Capacité à subordonner ses intérêts personnels à l’intérêt collectif
* Résilience = Capacité à être motivée par les difficultés et les surmonter



Une fois les choix faits sur ces deux tableaux, opérer le pourcentage de mots choisis (x/44 pour le premier ; x/33 pour le second).
Si le pourcentage obtenu sur le premier tableau est supérieur à celui du second, la performance ressortira comme positive et bien sûr comme négative dans le cas inverse.
Si l’on obtient « 0% » ou « 100% » dans l’un des tableaux, le risque de subjectivité immodérée est majeur. Se souvenir des biais de confirmation et de disponibilité (voir lettres du GCCG sur le sujet).

Pour consulter les quizz en ligne et obtenir le résultat :

Aspects « positifs »

Aspects « négatifs »

Cordialement vôtre,

Gdc



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• Secrétariat GCCG Paris : +33 (01) 84 25 48 98
• Mail : 002@gcarton.com