Groupe Gérard Carton
Publié dans La Lettre du GCCG - Connaissances utiles - Leadership - Stratégies managériales - Outils managériaux
Dans presque toutes les Entreprises les « valeurs » font l’objet de discussions, publications, informations, communications et … critiques, lorsqu’elles ne sont pas ignorées.
Quel que soit le processus de « ponte » des valeurs, participatif, directif, inspirant ou prêchant, souvent les valeurs fluctuent et parfois coulent, surtout lorsqu’elles sont « bateau » .
Il y a les valeurs refuges faites de bons sentiments, humains, orientés client, alors que les process et procédures internes se veulent « idiot-proof » , et sont tout sauf humains et « customer centric » …
Pourquoi produire des process « idiot-proof » sinon parce que l’on pense que les collaborateurs sont stupides ?
Pourquoi afficher des valeurs qui ne rassemble personne ?
Que cherche-t-on en affichant des valeurs ? Faire comme la plupart ? Espérer qu’elles aident à trouver du sens à son travail et ses interfaces avec les collègues, les clients ?
Les valeurs, c’est comme les principes. C’est dans les moments difficiles qu’il faut les appliquer.
Ce n’est pas tant de les « connaître » qui est important ; c’est de les avoir intégrées et de les pratiquer comme l’on respire, sans y penser, en le faisant en permanence.
Les valeurs sont les repères de la culture d’entreprise, elles constituent le support des comportements et du mode de communication « officiel » de l’organisation.
Il y a celles auxquelles la plupart des collaborateurs :
• Adhèrent et pratiquent. Les valeurs sûres et opérationnelles.
• Adhèrent mais qui sont peu appliquées. Les valeurs aspirationnelles.
• N’adhèrent pas et sont appliquées. Les valeurs rituelles.
• N’adhèrent pas et ne sont pas appliquées. Les valeurs culturellement atypiques.
Ces deux derniers types de valeurs sont beaucoup plus fréquent qu’on le pense en général. Les valeurs rituelles, sont généralement du domaine du « on a toujours fait comme cela / c’est comme ça ici » , et entérinent des pratiques et comportements régulièrement observés et tolérés en décalage avec les valeurs affichées ou prônées.
Les valeurs atypiques sont celles que l’on évoque on invoque sans succès, généralement cosmétiques et peu crédibles.
La performance est directement liée à l’application des valeurs opérationnelles et à la mise en place des valeurs aspirationnelles.
La dissonance, les dysfonctionnements, le mal-être prennent racine dans les valeurs atypiques et les valeurs rituelles. Autant les éradiquer.
Observons que ce qui est vrai pour les organisations professionnelles l’est aussi pour la vie privée…
La valeur des valeurs est directement liée à leur opérationnalité, qui se résume à l’équation
« Adhésion x Application ».
En vous souhaitant un agréable mois de février,
