Groupe Gérard Carton
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Relations difficiles...

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Lorsque la relation avec une ou des personnes est « négative », plus on veut et tente de communiquer plus la relation se détériore.
Une relation « négative » est caractérisée par la présence d’au moins trois. de ces éléments :
La « fermeture ». : quoi que l’on dise, fasse, propose, l’interlocuteur est sourd à toute tentative de conciliation.
L’agressivité. : L’interlocuteur ressent toute communication, y compris les plus banales, comme une agression et y répond de façon brutale, sarcastique, voire offensante.
L’hostilité. : L’interlocuteur saisit toute occasion de vous démontrer son animosité.
Les procès d’intention. : Toute proposition est jugée manipulatoire ou « piégeante », comportant un agenda caché, et des volontés pernicieuses.
L’épicaricacie. : L’interlocuteur espère que le pire vous arrivera et se réjouirait du moindre malheur qui vous accablerait.
Le dénigrement. : Votre interlocuteur ne manque aucune occasion de dire tout le mal qu’il pense de vous à qui veut l’entendre, et reste sourd à toute tentative d’atténuation de ses jugements.
L’affabulation. : L’interlocuteur transforme les faits et construit une histoire « logique » vous condamnant sans circonstances atténuantes.
La certitude. : Celle qui consiste à estimer que tout est votre faute, que cette relation négative est de votre fait.
Le bannissement. : S’il le peut, l’interlocuteur vous raye de son existence.
Il est aisé de comprendre que dans ce cas, toute communication est vouée à dégénérer en conflit tant que la relation n’est pas changée …
Faire des efforts en communication est inefficace. Il faut « changer » la relation avant de pouvoir « communiquer » efficacement.
Les stratégies relationnelles ont alors toute leur importance et leur efficacité dépend en premier lieu d’une analyse « intelligente » de l’historique relationnel et des profils des interlocuteurs.
• L’historique relationnel est constitué des rencontres avec le ou les interlocuteurs et des motifs de rencontres.
• Le profil est constitué par les caractéristiques « observables » et « identifiables » des interlocuteurs.

L’approche de base. : au lieu d’analyser la communication, analyser la relation. Mal communiquer est mal s’entendre, mal s’entendre est avoir une relation déficiente. Cela peut venir autant de nous que de nos interlocuteurs. Il arrive qu’avec les meilleures intentions du monde, on soit maladroit dans une relation. Ce n’est pas ce que l’on a dit ou fait qui est à considérer, mais la façon dont cela a été reçu par l’interlocuteur, en vertu de ses « filtres », biais, postures, image de lui-même, situation et contexte.
Le principe fondamental. On ne peut plaire à tout le monde en étant soi-même. Renoncer à soi est une erreur tragique. . Si une personne ne vous aime / apprécie pas, veut n’avoir aucune relation positive avec vous, laissez-la « partir ». Concentrez-vous sur celles qui construisent avec vous une relation satisfaisante et équilibrée. Une non-relation est moins pénible / éprouvante qu’une relation négative.

En milieu professionnel comme en milieu personnel, réduire le plus possible les interactions et relations négatives, elles sont de nature à vous déstabiliser. Il y a peu « d’obligations » lorsque l’on prend conscience que la plupart sont imposées par des règles dont on peut s’affranchir, et que le jugement d’autrui sur nous leur appartient, est une opinion, pas une vérité, sinon « la leur ».
Se souvenir qu’il convient de fixer des limites à tous sujets. *. Il est juste et sain de se remettre en cause lorsqu’une relation est pénible/ difficile, mais cela « jusqu’à un certain point ». Car certaines personnes pourraient abuser de notre capacité à nous remettre en cause. Pour le vérifier, c’est assez simple. Il suffit d’observer si cette personne se remet en cause. Si elle ne le fait aucunement, alors le point limite est atteint.

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Peut-on changer une relation « négative » ? Comment faire ? Que, surtout, ne pas faire ?
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Changer une relation négative est le plus souvent possible. Il convient juste de s’assurer au préalable que cela en vaut l’effort. Il convient donc d’analyser notre motivation à vouloir faire évoluer positivement une relation difficile.
Pourquoi souhaite-t-on changer positivement la relation ? En quoi est-ce important, voire essentiel pour nous ? Est-ce dans notre seul intérêt ou celui d’une communauté ? Est-ce utile ? Est-ce nécessaire ? À qui ? En quoi ?

Faute de réponses positives, le mieux est de « laisser tomber ». Surtout ne pas sacrifier sa sérénité pour une question d’ego. Pour s’entendre, il faut être deux à le vouloir. Ne jamais renoncer à ses valeurs ni les sacrifier à une entente improbable.

Les sept stratégies. :
1. La stratégie diplomatique. : Elle consiste à privilégier l’intelligence sur la dissension.
• À utiliser avec des personnes capables de raisonnement instruit et ayant la capacité de maîtriser leurs émotions. • À bannir avec les personnes obtuses, mesquines et revanchardes.
2- La stratégie de conquête. : Elle consiste à accéder à la sensibilité d’autrui.
Rares sont les personnes insensibles. Cette stratégie consiste à identifier les points de sensibilité d’autrui et de s’y accorder.
• À utiliser avec des personnes généralement positives et cordiales avec leur entourage.
• À bannir avec les personnes hermétiques à l’empathie et la considération d’autrui.

3- La stratégie d’amortissement. : Elle consiste à amortir les attaques reçues. Se garder d’apparaître atteint, blessé ou offensé. Prendre de la hauteur, mettre en perspective. Pardonner ce qui est pardonnable.
Phrase clé : « Vos propos j’en suis certain dépassent votre pensée… Certains pourraient s’en offenser ou être blessés, mais je suis sûr que vous n’avez pas de mauvaises intentions… Passons à autre chose… »
• À utiliser avec des personnes qui aboient avec facilité, mais ne mordent pas, connues pour leur maladresse relationnelle.
• À bannir avec les personnes toxiques et/ou cyclothymiques.

4- La stratégie de confrontation. : Elle consiste à clairement poser le « problème » de la relation négative et confronter les faits, les intentions et les « irritants ».
Phrase clé : « Notre relation est problématique… Pour nous, pour notre entourage… J’ai sûrement fait des erreurs, aucune n’était intentionnelle… Vous / tu en avez/en as faites aussi… Pourrions-nous tourner la page après nous être « ajustés » ?
Poursuivre en proposant de mettre les « problèmes » sur la table. Être prêt à présenter des excuses pour les erreurs commises. Le faire avec sincérité.
• À utiliser avec des personnes capables de remise en cause et d’analyse factuelle,
• À bannir avec les personnes mal intentionnées, susceptibles et paranoïdes.

5- La stratégie de conciliation. : Elle consiste à concilier ce qui est négociable. La plupart des gens agressifs sont gouvernés par une ou des peurs. Trouver la ou les peurs. Rassurer, encourager avec tact.
Phrase clé : « Nous devrions pouvoir nous entendre sur l’intérêt d’une relation apaisée. Que pouvons-nous faire, chacun, pour y parvenir ? » Poursuivre en mode constructif. Adopter une gestuelle ouverte et « souriante ».
• À utiliser avec des personnes capables de remise en cause personnelle et lorsque notamment un malentendu est à l’origine des difficultés relationnelles.
• À bannir avec les personnes « suffisantes », égocentriques et fondamentalement négatives.

6- La stratégie de responsabilisation mutuelle. . Elle est culturellement peu pratiquée en France, car elle suppose un bon niveau d’assertivité. Elle consiste à exprimer explicitement la responsabilité conjointe de l’état relationnel, en pratiquant l’effet miroir avec l’interlocuteur. On parle sur le même ton, on adopte la même gestuelle.
• À utiliser avec des personnes assertives capables d’exprimer leurs attentes et remarques sans agressivité même si elles sont parfois un tantinet narquoises.
• À bannir avec les personnes complexées et manquant d’estime de soi, de confiance en elles.

7-La stratégie « Ben Franklin ». : Elle consiste à demander un service à la personne qui ne nous apprécie pas et avec laquelle la relation est difficile. C’est un effet psychologique bien connu par lequel ceux qui nous rendent service finalement nous estiment.

Ce qu’il faut, surtout, ne pas faire. ?
• Espérer que les choses s’arrangeront avec le temps. Rien ne change miraculeusement. Le temps ne fait rien à l’affaire.
• Accorder plus d’importance à une relation négative qu’elle en a en réalité. Un ciel sans nuage est beau, car l’on sait qu’il ne le restera pas.
• Vouloir « à tout prix » changer une relation. La valeur d’une relation doit toujours être supérieure à ce qu’il en coûte de la positiver.
• Culpabiliser pour une relation qu’une ou des personnes entretiennent négativement.

En vous souhaitant un agréable mois…

Bien cordialement,

Gérard-D Carton.

Pour en savoir plus. …
Voir ci-après

Séminaire inter-entreprises mardi 6 décembre 2022- Paris 75008.
2 formules
1- Formule « matinée » 9h00- 12h00
. • Établir un Diagnostic relationnel intelligent- Outils pratiques
• Maîtrise des émotions, des ego, des stratagèmes dialectiques et de la distanciation
• Maîtrise des stratégies relationnelles efficaces- Psychosociologie des relations

2- Formule « jour complet » :9h00-17h00.
• Bilans individuels de potentiel relationnel
o Vos spécificités en matière relationnelle
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• Matrice décisionnelle en matière de relations et de communication
• Pratique des stratégies relationnelles efficaces
o Intégration de la sémantique des conflits et des composantes gestuelles
o S’entendre avec des personnes difficiles- maîtrise de la zone d’ego
o Paradigmes de l’efficacité relationnelle

• Take away

La formule « matinée » est tarifée 500 euros HT par participant
La formule « jour complet » est tarifée 1000 euros par participant (déjeuner inclus)
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La lettre du GCCG- Novembre 2022-