Publié dans Pensées du jour - Divers
Des chercheurs de l’université Stony Brook (Etat de New York) ont réuni deux groupes de 60 volontaires, numérotés dans chaque cas de 1 à 60. Ils leur ont proposé de jouer en binôme à un jeu financier dans lequel les joueurs sont amenés à choisir soit une approche partageuse, soit un comportement égoïste. A l’exception des numéros 1 et 60, chaque participant (n) a été invité à jouer successivement avec le joueur (n-1) et le joueur (n+1). Les chercheurs ont observé que les joueurs (n) étaient influencés par le comportement des joueurs (n-1), dont ils avaient tendance à adopter le comportement, partageur ou égoïste. En revanche, les joueurs (n) ne sont pas apparus influencés par les (n-2), (n-3), (n-4), etc. L’influence « égoïste » est, de surcroît, apparue notablement plus forte que l’influence « généreuse ». Comme la mauvaise monnaie chassant la bonne, l’égoïsme se propage plus facilement que l’altruisme.