Publié dans Pensées du jour - Divers
Des chercheurs de l’université Purdue (Indiana) ont proposé à un premier groupe de recruteurs américains un ensemble de CV de candidats. A un second groupe de recruteurs, ils ont présenté les mêmes CV, mais en les informant, dans certains cas, que les candidats avaient fait l’objet d’un licenciement, soit pour motif personnel, soit de caractère collectif dans le cadre d’une réduction d’effectif. Le jugement des recruteurs s’est révélé moins favorable lorsque le candidat était réputé avoir été licencié, même dans un cadre collectif. Préalablement à l’expérience, les recruteurs avaient été invités à préciser dans quelle mesure ils estimaient, selon le credo américain, que la société est juste et que chacun a la vie qu’il mérite. Les recruteurs les plus attachés à ce credo se sont montrés les plus sévères à l’égard des candidats ayant fait l’objet d’un licenciement. Aux Etats-Unis, on dit qu’en dessous de trois échecs professionnels, on n’est pas bon, et que ce serait une différence avec la France où un échec peut être durablement handicapant. L’étude de l’université Purdue incite à nuancer le propos.