Publié dans Pensées du jour
Des psychologues de l’université du Wisconsin ont proposé des tests mathématiques à deux groupes d’hommes et deux groupes de femmes.
Préalablement, il avait été publiquement précisé aux participants que les hommes étaient habituellement meilleurs que les femmes en mathématiques.
Avant de commencer l’exercice, les volontaires étaient priés d’écrire leurs noms sur leurs copies.
Dans le cas de certaines femmes, un prénom masculin suivi d’un patronyme était déjà mentionné sur la copie : les participantes étaient alors invitées à le recopier.
Les hommes ont affiché des résultats meilleurs que ceux des femmes.
Parmi ces dernières, celles ayant transcrit un prénom d’emprunt masculin ont mieux réussi que celles ayant mentionné leur véritable identité.
Selon les chercheurs, changer de noms permet d’échapper aux stéréotypes.
En va-t-il de même pour les personnes morales ?