Publié dans Pensées du jour - Connaissances utiles
Des chercheurs de l’université Rutgers (New Jersey) ont proposé à deux groupes de volontaires (non dépressifs) de plonger leurs mains dans de l’eau glacée. A l’issue de cette séquence, les membres du premier groupe (A) ont été invités à penser à un événement personnel heureux (par exemple un voyage agréable), ceux du second groupe (B) étant engagés à songer à un moment futile de leur vie quotidienne (par exemple préparer sa valise pour un déplacement professionnel).
Le niveau de stress postérieur à la plongée des mains dans l’eau glacée a été évalué d’une double façon dans chacun des groupes : d’une part en mesurant la sécrétion du cortisol, une hormone dont l’excrétion est stimulée par le stress, d’autre part en observant, par des techniques d’imagerie médicale, les zones cervicales associées aux émotions. Les deux types d’observation ont conduit au même constat : les membres du groupe (A), ayant pensé à un événement heureux, se sont montrés moins perturbés par la douleur que ceux du groupe (B) ayant songé à un épisode futile.
De nombreuses études ont montré que se remémorer un moment plaisant exerce un effet modérateur sur la souffrance psychologique. Au vu de cette nouvelle expérience, le phénomène semble se manifester aussi dans le cas de la douleur corporelle.