Publié dans Pensées du jour - Divers
Dans la communication verbale, on peut moduler son propos en fonction de la réaction de l’interlocuteur. La communication électronique (email, SMS, etc.) n’offre pas cette possibilité, de sorte qu’une formulation humoristique ou ironique incomprise par le destinataire ne peut pas être corrigée. Il arrive ainsi que des messages exprimés au second degré soient interprétés au premier degré. Des chercheurs de l’université de New York se sont demandé comment limiter ce risque. Dans une expérience, ils ont demandé à des volontaires de rédiger des messages ironiques à destination d’autres volontaires, en invitant chaque fois l’émetteur à préciser la probabilité que le destinataire en comprenne la dimension humoristique. Dans une variante, il a été proposé aux participants de se lire à eux-mêmes à haute voix le message avant d’évaluer cette probabilité. Les personnes ayant prononcé à haute voix leur message en ont notablement mieux évalué la portée que celles qui se sont prononcées sans l’avoir lu. Si s’écouter parler est déconseillé, s’écouter écrire peut en revanche éviter des bévues !