Publié dans Pensées du jour - Communication
L’usage des émoticônes dans les messages électroniques est désormais courant. Mais quel impact ont-elles sur la perception du message par le destinataire ? Pour répondre à cette question, des chercheurs de l’Institut Jožef Stefan de Ljubljana (Slovénie) ont sélectionné de façon aléatoire 1,6 million de tweets, dans 13 langues différentes. Puis ils ont procédé à une analyse de ces tweets, à la fois à l’aide d’outils automatiques et en interrogeant une centaine de volontaires. Il ressort que les émoticônes ne sont utilisées que sur une faible part des tweets : environ 4%. Quand une émoticône est utilisée, c’est généralement en fin de message qu’elle apparaît. La grande majorité des messages où figure une émoticône sont des messages positifs, avec une émoticône positive. Parmi l’ensemble des messages positifs, les tweets comportant des émoticônes suscitent chez les lecteurs une convergence d’interprétation plus forte que les tweets sans émoticônes. Aucune différence notable n’a été relevée en fonction de la langue utilisée dans le tweet.
Ainsi, du moins dans les messages positifs, l’usage d’une émoticône paraît renforcer la probabilité d’être bien compris.