Publié dans Pensées du jour
Des psychologues de l’université de Princeton ont fait passer à des étudiants menant tous une vie sociale dense un test d’évaluation de leur niveau d’ouverture aux autres.
Des résultats « arrangés » ont été communiqués aux participants : à certains, il a été indiqué qu’ils étaient appelés à connaître une vie riche en amitiés, aux autres qu’ils risquaient de traverser des périodes de solitude durable.
Des tests d’intelligence ont ensuite été proposés aux volontaires, ainsi que des friandises chocolatées.
Les personnes auxquelles on avait annoncé un risque de solitude ont moins bien réussi les tests d’intelligence et consommé plus de chocolat que les autres.
Pour les chercheurs, la peur de manquer affecte négativement l’acuité mentale et la capacité de résistance.
La croyance tenace selon laquelle les équipes commerciales qui « ont faim » sont réputées plus motivées que les autres, mériterait d’être combattue au vu de l’expérience de Princeton, car il est démontré qu’elles ne sont pas pour autant plus efficaces.