Publié dans Pensées du jour
Des chercheurs de l’université de Sheffield ont fait effectuer par des volontaires des exercices insolubles de nature à les mettre de mauvaise humeur.
Il a ensuite été demandé à la moitié d’entre eux d’écrire quotidiennement pendant une semaine sur un carnet : « Je ferai le maximum pour être positif… » ou une phrase équivalente.
A l’autre moitié, il a été demandé d’écrire dans les mêmes conditions une phrase du type : « S’il m’arrive d’être de mauvaise humeur, alors je respirerai vivement…» Les participants ont ensuite participé à un jeu, aux côtés d’autres volontaires n’ayant pas été mis en condition.
Les volontaires de mauvaise humeur ont adopté des tactiques plus risquées que les autres participants, mais ceux qui avaient écrit les phrases « Si…, alors… » se sont montrés plus prudents que les autres membres de leur groupe.
Faire des projections du type « Si…, alors » limite les comportements à risque.
Les entreprises le savent bien, qui prévoient des scénarios alternatifs dans leurs plans de développement.