Publié dans Pensées du jour
Dans les entreprises, il y a les donneurs et les receveurs.
Les premiers sont prêts à offrir leur énergie et leur compétence à la communauté et à leurs collègues, sans assurance d’être « payés » en retour.
Les seconds ne pratiquent pas cette générosité mais n’hésitent pas à solliciter et à accepter l’aide spontanée des autres.
Entre ces deux catégories, on trouve les compétiteurs : ils sont prêts à aider, mais avec eux c’est donnant-donnant.
Une équipe de chercheurs de la Wharton School de l’université de Pennsylvanie a cherché à savoir lesquels réussissaient le mieux dans le monde professionnel, en se penchant sur les performances d’ingénieurs, de commerciaux et d’internes en médecine.
Pour chacune de ces professions, ce sont des donneurs qu’ils ont trouvés en bas de l’échelle de performance.
Mais ce sont aussi des donneurs qui occupent le haut de l’échelle, les receveurs et les compétiteurs étant cantonnés en position intermédiaire.
Voilà le paradoxe de la générosité : les généreux se laissent souvent dépasser par les égoïstes, mais sans générosité, on n’excelle pas !