Publié dans Pensées du jour
Des psychologues de l’université Cornell ont expliqué à des enfants de 4 ans qu’une poupée était triste.
A un premier groupe de ces enfants, il a été proposé le choix difficile de partager un précieux autocollant avec la poupée pour la rendre moins triste ou de le conserver uniquement pour eux.
A un deuxième groupe, il a été proposé l’alternative plus simple de partager l’autocollant avec la poupée ou d’y renoncer.
Enfin, les enfants d’un troisième groupe ont reçu instruction de partager l’autocollant sans autre choix possible.
Quelque temps après, les mêmes enfants ont été confrontés à une autre poupée triste, mais en disposant cette fois de plusieurs autocollants.
Il leur a été demandé combien ils étaient prêts à en partager avec la poupée.
Les enfants du premier groupe, antérieurement confrontés à une situation de choix difficile, se sont montrés plus partageurs que les autres.
Laisser des choix accroît la générosité.
Une équipe de psychologues de l’université de Dallas a présenté à des enfants de 5 ans confrontés à un problème de fonctionnement de leurs bicyclettes deux personnes (incarnées par des acteurs) susceptibles de les aider : d’une part un homme affable et cordial, mais n’affichant pas de compétence particulière en bicyclette ; d’autre part, un homme bougon au visage fermé se déclarant expert en vélo.
Deux enfants sur trois ont préféré confier la réparation de leurs bicyclettes à l’homme bienveillant plutôt qu’à l’expert.
Les Entreprises auraient-elles intérêt à explicitement promouvoir la bienveillance explicitement