Publié dans Pensées du jour - Divers
Le travail est souvent source de stress et d’anxiété. Mais il peut aussi, à l’inverse, permettre de se libérer. Des chercheurs de l’université de Gand (Belgique) ont proposé pendant 15 jours à deux groupes de volontaires de tempérament anxieux un même jeu quotidien sur écran d’une durée d’une demi-heure. Ce jeu faisait principalement appel à la mémoire de travail, c’est-à-dire – en résumé – la mémoire courte. Son paramétrage permettait d’en faire varier la difficulté sans en changer les principes. Dans le cas du premier groupe, les organisateurs ont fait en sorte que la difficulté augmente un peu chaque jour, afin que les participants se trouvent amenés à mobiliser de plus en plus leur mémoire de travail. Dans le cas du second groupe, la difficulté est restée constante au cours des 15 jours de l’expérience : l’usage de la mémoire de travail est demeuré stable.
Le niveau d’anxiété des participants a été évalué quotidiennement. Les membres du premier groupe (difficulté progressive et mobilisation croissante de la mémoire de travail) ont vu leur niveau d’anxiété diminuer au fil des jours. Le niveau d’anxiété des membres du second groupe est en revanche resté égal, sur la période, à celui observé le premier jour. « Le travail, c’est la santé », chantait déjà Henri Salvador en 1965 !