Publié dans Pensées du jour
Des spécialistes des neurosciences de l’université d’Atlanta ont proposé à des étudiants volontaires de lire le livre Pompéi de Robert Harris (2003), à raison quotidiennement d’une cinquantaine de pages, pendant neuf jours.
Par des techniques d’imagerie, les chercheurs ont observé tout au long de l’expérience les connexions internes du cerveau chez les participants.
Il est apparu que la lecture stimule le réseau du cerveau associé au langage, et celui des commandes sensorielles et tactiles.
Cette stimulation monte en puissance au fur et à mesure de la lecture et ne disparaît que progressivement après son interruption.
« Une lecture […] est aussi utile à la santé que l’exercice du corps », dit Kant.
CQFD.