Publié dans Pensées du jour
Chacun connaît ce réflexe : impossible d’éviter un sourire, voire un éclat de rire, devant une chute banale dans la rue.
Tout nous porte à la sympathie à l’égard de la personne qui tombe, et pourtant nous ne pouvons réprimer une sorte de rire nerveux.
Des chercheurs de Stanford ont identifié deux causes à ce phénomène.
D’abord, l’incongruité : tout ce qui n’entre pas dans le domaine du prévisible a tendance à modifier notre rythme intérieur et, partant, à déclencher une réaction d’émotion, dont le rire.
Mais les chercheurs ont également montré que notre cerveau intègre toujours, du moins superficiellement, les mouvements des personnes que nous croisons.
Nous nous approprions en quelque sorte, inconsciemment, la dynamique de l’autre.
Tant qu’il ne se passe rien d’anormal, le processus demeure passif.
Mais lorsque vient un incident – une chute – ce processus passe en phase consciente : nous rions.