Publié dans Pensées du jour
Avec les progrès de l'imagerie médicale, on peut suivre les effets neurologiques du troisième des péchés capitaux : l’envie.
Des expériences menées aux Etats-Unis et au Japon ont montré qu’être envieux provoque des souffrances clairement observables dans des zones spécifiques du cerveau.
Les mêmes expériences révèlent que la satisfaction d’une envie inassouvie, non seulement fait disparaître la souffrance, mais active des zones cérébrales associées au plaisir.
L’échec des personnes que l’on envie se manifeste en particulier par une intense mobilisation de ces zones.
Quelque deux millénaires après Aristote, l’épicaricacie, nom que le philosophe donne au fait de se réjouir du malheur des autres, est aujourd’hui, grâce aux neurosciences, une grandeur mesurable.