Publié dans Pensées du jour
On admet communément que le rêve éveillé et la réminiscence nostalgique sont propices à la créativité.
La loi de la de la relativité restreinte serait, dit-on, venue à Einstein alors qu’il se promenait, songeur, à bicyclette, et Keith Richards aurait créé en somnolant Satisfaction, le grand succès des Rolling Stones.
Des psychologues de l’université Cornell viennent de montrer que l’état de rêve éveillé est également favorable à la réalisation de tâches demandant précision et rigueur.
En invitant, par divers procédés, à la rêverie des sujets volontaires, ils ont « désactivé » chez eux les zones du cerveau mobilisées dans les travaux réclamant de la concentration.
Puis ils leur ont fait réaliser des tâches de précision.
Les participants ont mieux « performé » que ceux d’un groupe témoin non soumis à cette préparation par le rêve éveillé.
Les enseignants interpellent volontiers les élèves qui rêvassent au fond de la classe près du radiateur.
Peut-être ont-ils tort ?