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Sourire : plus il est proche, plus il compte. Pourquoi ?

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Publié dans Pensées du jour - Divers

On a tendance à interpréter le sourire des autres : positivement s’il semble exprimer l’empathie, négativement s’il paraît manifester de l’ironie, etc… Mais le fait-on dans les mêmes conditions avec les personnes que l’on connaît et avec celles qu’on voit pour la première fois. Des chercheurs de l’université de la Sarre (Allemagne) ont présenté sur écran à des volontaires des visages rendus plus ou moins souriants par des manipulations informatiques. Certains de ces visages étaient familiers aux participants, les autres leur étaient inconnus. Puis les organisateurs ont demandé aux volontaires d’interpréter les sourires qui leur étaient présentés. Les sourires – tant positifs que négatifs – des visages familiers ont suscité des commentaires plus convaincus que ceux des visages inconnus.

On est plus sensible au sourire de ses proches qu’à celui des inconnus.

Source : Andrea Paulus et al. Positive Feeling, Negative Meaning: Visualizing the Mental Representations of In-Group and Out-Group Smiles. PLoS ONE, 2016.