Groupe Gérard Carton
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Climat & diplomatie

Le Groupe Gérard Carton vous propose tous types de lectures, longues ou brèves, souvent teintées d'humour mais toujours sérieuses...

En cette ère de questionnement sur le climat, son dérèglement, son réchauffement, ses variations intempestives, la neige sur Istanbul et le soleil en Islande, les températures anormales de saison, peut-être, par analogie, devrait-on mieux et plus s’interroger sur le climat des entreprises..
Il est lui aussi en pleine mutation, devient parfois imprévisible dans ses évolutions, manifestations…
Le rapport au travail de nombre de salariés a fortement évolué, des tendances nouvelles apparaissent, des motivations nouvelles conditionnent les relations de travail, le rapport à la « hiérarchie », au « management », à l’exercice même du rôle de manager..
Les « cultures » d’entreprise évoluent elles aussi ; l’écart entre valeurs « inspirationnelles » (celles que l’on croit motivantes, éthiques, et que l’on voudrait partager largement), et les valeurs « opérationnelles » (celles qui guident les orientations, les décisions, les objectifs, les actions au quotidien…) ne cesse de grandir, générant des « malaises » et souvent de la dissonance cognitive.
Les écarts générationnels ont quitté le monde des stéréotypes, pour entrer dans celui de la réalité..
Entre la tendance au jeunisme qui a largement dépassé le monde de la chirurgie plastique, les tendances « woke » de plus en plus insistantes, le management par l’empathie qui fait belle carrière, l’obligation d’écoute, la bienveillance à sens unique, l’écologie « omnipressante » et la nécessité de « performer » dans « l’excellence », les responsabilités « managériales » fluctuantes, l’exercice du management devient un véritable repoussoir.
Celui du « leadership » commence à se saucissonner sur le tranchant des softs-skills dans le crépuscule de l’autorité, et on cherche un remplaçant qui met du temps à émerger…
Car, en fait, tout se résume à la qualité relationnelle des parties dans un groupe, quelle qu’en soit la taille.
Mesure-t-on la qualité relationnelle ? Non.
Elle est pourtant déterminante de la qualité de vie au travail et de l’ambiance générale d’un groupe.
Développe-t-on des méthodes de renforcement de la qualité relationnelle ? Non.
On espère qu’elle s’installera spontanément.
Eh bien on se trompe !
Ce qui s’installe spontanément est l’insuffisance relationnelle. Elle est, au départ, constituée par « l’indifférence », puis elle tourne vers l’incompréhension et ensuite les hostilités..
Il est évident que les longues périodes de télétravail, la « distanciation », les tendances paranoïdes liées à la pandémie installent un climat relationnel défavorable à l’éclosion de saines et constructives relations.
Lorsque les « relations » doivent être reconstruites et améliorées qu’elle approche devrait-on adopter ?
Elle tient en un mot : « diplomatie ». *. *Elle se compose de tact et d’habileté dans les relations avec autrui..

**La diplomatie s’apprend.
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Elle conditionne les attitudes, les comportements, la communication, la concertation, la coopération, l’écoute « vraie », l’entente.
Elle sera la nouvelle clé de création de relations harmonieuses et constructives si on se donne la peine de l’installer, en l’enseignant, la promouvant non pas comme un « don », mais une compétence acquise..
Voici un petit autodiagnostic de potentiel diplomatique que vous pouvez librement vous amuser à passer :
https://fr.research.net/r/POTENTIEL-DIPLOMATIQUE

Les résultats vous seront envoyés confidentiellement.

En synthèse :
1- La relation est la clé de la communication. Il n’existe pas de « bonne communication » lorsque la relation est déficiente ou mauvaise.
2- Le climat d’une organisation est conditionné par la qualité relationnelle entre ses membres.
3- Un « mauvais climat » n’est pas le fruit du hasard,
a. Toujours celui de l’absence de travail sérieux sur l’engagement relationnel
b. En particulier sur les « générations ».
4- La « mode » en management est toujours porteuse de désillusions.
5- La distanciation forcée a détérioré les relations dans les organisations, et compromis la qualité relationnelle
6- L’apprentissage de la « diplomatie » managériale et son développement auprès de tous les acteurs des organisations, ouvrent la voie de l’installation durable de relations constructives et satisfaisantes.

Bien cordialement vôtre,.

Gérard D Carton
07 60 07 31 67
001@gcarton.com
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Gérard-Dominique Carton- La lettre du GCCG ©- Janvier 2022- IV