Publié dans Pensées du jour
Des psychologues de l’université Yale ont présenté des vidéos de récits autobiographiques à un groupe de volontaires.
Certains récits portaient sur les circonstances heureuses de la vie (succès scolaires, mariages, naissances, etc.), d’autres sur des épisodes tragiques (échecs professionnels, accidents, décès, etc.).
Au cours du visionnage, les participants ont été invités à décrire leur état émotionnel en temps réel, à travers un questionnaire.
Préalablement, leur humeur du jour (positive, optimiste, maussade, inquiète, etc.) avait fait l’objet d’une évaluation.
Les participants à l’état d’esprit positif et optimiste se sont montrés plus empathiques que les maussades et inquiets à l’égard des personnes relatant des moments de bonheur.
En revanche, les mêmes se sont révélés moins sensibles à l’écoute des récits de malheurs.
La souffrance personnelle rend-elle plus sensible à la souffrance d’autrui ?