Publié dans Pensées du jour
Des psychologues de l’université de Nimègue (Pays-Bas) ont présenté à des volontaires des portraits photographiques, centrés sur un écran, d’une part de célébrités, d’autre part d’amis dont ils avaient préalablement mentionné les noms.
Dans chaque cas, il a été demandé aux participants d’imaginer qu’ils se trouvaient au centre d’une pièce à proximité de la personne présentée, leur position étant figurée par une icône sur l’écran.
Les participants ont ensuite été invités à rapprocher ou à éloigner leur icône de la personne présentée, grâce à un joystick, en se laissant guider par leur sensibilité.
Durant l’expérience, l’activité cérébrale des participants a fait l’objet d’un suivi par des techniques de résonance magnétique nucléaire.
Il est apparu non seulement que les participants avaient tendance à se rapprocher plus de leurs amis que des personnalités, mais aussi que les circuits neuronaux mobilisés par l’utilisation du joystick différaient selon qu’il s’agissait d’un ami ou d’une célébrité.
« Quelque chose meurt dans l’âme quand un ami s’en va », dit un proverbe espagnol.
A la lumière de l’expérience des psychologues de Nimègue, on pourrait dire aussi : « Quelque chose vit dans l’âme quand un ami est là ».