Publié dans Pensées du jour
A la veille de la dernière élection présidentielle américaine, une équipe de psychologues de l’université Duke a évalué le niveau d’hésitation d’un ensemble de volontaires confrontés au choix à faire entre Barack Obama et Mitt Romney, en les faisant réagir à des questions comme : « Estimez-vous que les deux candidats ont des programmes voisins ? » ou « Avez-vous des difficultés à comparer les programmes des candidats ? » Les psychologues ont ensuite cherché à mesurer le niveau de fatalisme des participants en les faisant réagir sur des affirmations comme : « De toute façon, celui qui sera élu sera le bon… » ou « De toute façon, ça ne change pas grand-chose.
» Les participants se sont montrés d’autant plus fatalistes qu’ils étaient indécis.
« La fatalité, c'est l'excuse des âmes sans volonté.
» Romain Rolland.