Publié dans Pensées du jour
Lorsqu’on en veut à quelqu’un, il arrive que, pour assouvir sa colère, on s’en prenne à un autre.
Souvent ce dernier n’a rien à voir avec l’objet la colère.
Se venger ainsi sur un tiers innocent exerce-t-il un effet apaisant ? Au travers de diverses expériences, des psychologues de l’université de Marbourg (Allemagne) ont montré que s’en prendre à un innocent peut exercer un effet tranquillisant, mais à condition que celui-ci incarne un principe ou une organisation, c’est-à-dire en somme que « ça n’ait rien de personnel ».
S’en prendre à un fournisseur après s’être fait agresser par un client, ou à un employé de la Poste parce qu’on est mécontent d’avoir été flashé sur la route, est impoli et injuste.
Au vu de l’étude des universitaires de Marbourg, cela peut néanmoins soulager.